Benzodiazépines, somnifères, Alzheimer, AVC, morts : Bien pire que le médiator !

Pour le psychiatre Patrick Lemoine, le lien entre la consommation excessive de somnifères et d’anxiolytiques et le risque de démence s’explique. En cause: une aggravation de l’apnée du sommeil. Il estime que certaines benzodiazépines devraient être retirées du marché.
Parce que, pour vous, ce lien entre consommation de benzodiazépines et entrée dans la démence est donc une évidence ?
Oui. Et je pense qu’il y a une explication, qui est liée à l’augmentation des arrêts respiratoires (en durée et en fréquence) que provoquent les benzodiazépines pendant le sommeil. Or, on sait parfaitement que ce syndrome d’apnée du sommeil aboutit à des tableaux démentiels.
En 1982, le gouvernement britannique apprenait que les benzodiazépines (dérivés du valium : Xanax, Lexomil, Lysanxia, Myolastan…) pouvaient provoquer des troubles neurologiques graves. 30 ans plus tard… les médecins continuent de distribuer les pilules comme des Smarties !
Sciences et Avenir : Quel enseignement tirer des résultats de votre étude ?
Bernard Bégaud : En termes de santé publique, c’est un signal d’alerte très fort. Avec la nôtre, cela porte à neuf le nombre d’études qui ont été menées et dont la majorité va dans le sens d’une association entre la consommation au long cours de tranquillisants et somnifères et la maladie d’Alzheimer
Les politiques se doivent-ils de réagir ?
Les responsables sanitaires devraient sérieusement s’inquiéter. D’un côté, notre pays fait une consommation délirante de benzodiazépines, de l’autre, nous savons que prendre ces traitements favorise l’entrée dans l’une des pires maladies qui soit. Cette affaire est une vraie bombe, mais les décideurs n’ont pas l’air de le réaliser…
A-t-on une idée de l’étendue des dégâts ?
Dans l’affaire du Mediator, on parle de 500 à 2000 morts en trente ans. Avec les benzodiazépines, du fait de la consommation forcenée dans la population âgée, c’est beaucoup plus. La maladie d’Alzheimer est devenue la grande cause nationale. […]  Pourtant on continue à prescrire en masse des traitements qui favorisent l’apparition de cette maladie.On marche sur la tête.
Les médicaments désagrégateurs de cellules sont à mon avis très fortement impliqués dans ces problèmes : antibiotiques, anti-inflammatoires non-stéroidiens, traitements anti-cancer, etc…
« L’ARRÊT DE LA COMMERCIALISATION DE CES PRODUITS SERAIT UNE MESURE DE SALUBRITÉ PUBLIQUE »
Benzodiazépines, antidépresseurs…
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Benzodiazepines / somnifères : le désastre médical, professeur Ashton et Lader (sous titré français)

Témoignage TORTURE avec des benzodiazépines / somnifères / anxiolytiques

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3 commentaires pour Benzodiazépines, somnifères, Alzheimer, AVC, morts : Bien pire que le médiator !

  1. Aixur dit :

    Oui, je suis sûr que les tranquillisants peuvent entrainer la maladie d’Alzheimer. Parce qu’en fait, ce sont des médicaments qui ont des effets identiques aux opiacés. Ce sont des opiacés-like.

    Du coup, ça entraine une confusion entre sommeil et éveil. L’éveil est un demi-sommeil, et le sommeil est un demi-éveil (donc, les deux sont de mauvaise qualité). Ce qui fout complètement le bordel dans les souvenirs. La personne n’arrive pas bien à se souvenir de ce qui s’est passé dans le journée, et elle croit que ce qui s’est passé dans ses rêves est la réalité.

    Par ailleurs, ça entraine une difficulté à se concentrer. Du coup, la personne est confuse et a des difficultés à sortir un discours cohérent.

    Donc, si c’est une personne âgée, les proches vont se dire qu’elle souffre de la maladie d’Alzheimer (si c’est une personne en hôpital psychiatrique, ils vont se dire qu’elle a le cerveau hors-service).

    C’est vrai que les effets doivent être réversibles. Mais ça doit être vrai sur des personnes jeunes. Sur des personnes de plus de 70 ans, vu que le cerveau vieillit, ça doit devenir de moins en moins vrai au fur et à mesure des années. Et plus le traitement a duré longtemps, et moins ça doit être vrai.

    Et même si la personne est capable de récupérer, la médecine va faire en sorte que ça ne soit pas le cas. En effet, certains médicaments contre la maladie d’Alzheimer sont aussi des opiacés-like. Donc, la personne âgée va être maintenue dans son problème une fois le diagnostic de la maladie d’Alzheimer établi.

    En fait, au travers de mes diverses réflexions sur le sujet, je pense qu’il y a 4 portes d’entrée dans la maladie :

    1) Une opération chirurgicale importante, + l’utilisation de produits de type anti-inflammatoire et antibiotiques

    Le stress de l’opération va endommager le cerveau. Et les anti-inflammatoires et/ou les antibiotiques vont flinguer le cerveau en provoquant des saignements. J’ai eu 2 proches qui ont sombré dans la maladie d’Alzheimer juste après une opération.

    2) Usage d’anti-inflammatoires ou d’antibiotiques à haute dose

    Les anti-inflammatoires et/ou les antibiotiques vont flinguer le cerveau en provoquant des saignements.

    3) Vaccination contre la grippe

    J’ai pu me rendre compte sur une personne proche (plus de 70 ans) que ça provoquait une grosse faiblesse de mémoire pendant la semaine suivant la vaccination. Faiblesse qui perdurait pendant plusieurs mois de façon beaucoup moins intense (et seulement de temps à autre). Cette expérience a duré pendant 5 ans. Et la dernière année à été celle ou le problème a été le plus important. Ce qui m’a conduit a en parler à la personne. Et depuis, comme par hasard, tout va bien.

    Donc, une personne âgée qui se fait vacciner contre la grippe chaque année risque de développer petit à petit des symptômes qui vont aboutir à un diagnostic d’Alzheimer.

    4) Utilisation d’opiacés-like

    Voir plus haut ce que j’en dit.

    Enfin, une fois le diagnostic posé, les médecins vont faire persister, voir augmenter les symptômes en utilisant des médicaments de type opiacé et anti-inflammatoire. Du coup, la personne subira non seulement les problèmes de confusion et de mémorisation entrainés par les opiacés, mais en plus, elle risquera d’avoir des saignements au cerveau entrainant des dommages irréversibles sur la cognition et la mémorisation.

    Peut-être que tout ça n’est pas fait par hasard. En créant des malades, on pousse les gens à mettre leurs parents en maison de retraite spécialisée. Et ça, ça engendre du fric pour les maisons de retraite en question. Un mois dans une maison de retraite moyen de gamme, c’est dans les 3.000 euros je crois ; pour une prestation juste moyenne en plus. Ça en fait du fric à récupérer. Une bonne partie du fric accumulé durant la vie peut vite partir. Et le fric va dans la poche de ceux qui possèdent les maisons de retraite.

    PS : il y a un article sur le sujet ici aussi : http://www.mensongepsy.com/fr/?p=4415

    Aixur : http://www.repenser-la-medecine.com/quotidien/

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